Humour

Auditeurs et contrôleurs ne sont pas toujours les meilleurs amis des comptables, qui leur reprochent des coûts  de mission jugés astronomiques…

Un comptable entre dans une animalerie pour acheter un perroquet. Il y en a justement trois sur une perche, identiques en apparence.

– Combien les perroquets ? demande le comptable

– Celui de gauche coûte 500 euros, répond le commerçant

– 500 euros ? Mais c’est très cher ! Qu’a-t-il de spécial votre perroquet ?

– Il est très bon en contrôle interne. Le comptable hausse les épaules.

– Et le perroquet du milieu ?

– Celui-là vaut mille euros. Il a les mêmes compétences  que le premier, mais en plus il s’y connaît en rolling forcecasts. Le comptable n’en croit pas ses oreilles. Par acquit de conscience, il demande alors le prix du troisième perroquet :

– 4,000 euros

– Quatre mille euros ? Mais c’est dingue !  Et qu’est-ce qu’il sait faire pour ce prix-là ? Le commerçant répond :

– A vrai dire, je ne l’ai jamais rien vu faire, mais les deux autres l’appellent « Senior Partner »…

Selon Auguste Detœuf, un homme de littérature, il y aurait dans la création humaine, trois sortes d’êtres au langage mystérieux. Les plus aisés à comprendre étant les fous ; après eux, les polytechniciens ; enfin, les Comptables…

Et Detœuf ajoute que « le Comptable croit qu’il doit avoir de l’initiative ; il se trompe… car la chose la plus redoutable, c’est l’imagination ou la fantaisie du Comptable ». Sa conclusion était alors qu’une comptabilité gagne à n’être point organisée par un Comptable, ce Comptable qui se figure qu’il dirige la maison parce qu’il fait les comptes…

-Allons, bougonnait-il, est-ce que le phare qui éclaire la route conduit l’automobile ?

D’après ProComptable.com.

C’est le jour du 1er mai, et un cortège avec des centaines de comptables défile devant le public. A un certain moment un monsieur très distingué, certainement un patron, fait signe à un des comptables et lui dit :

– Monsieur sortez du cortège, j’ai du travail pour vous. Alors le comptable lui rétorque aussitôt :

-Mince alors, nous sommes des centaines de comptables içi, et il faut encore que ça tombe sur moi !

Bon 1er mai à tous !

Asseyez-vous confortablement et à l’abri de toute distraction. Fermez les yeux. Imaginez que vous êtes un compte d’actif. Un compte de charges constatées d’avance. Un heureux compte de charges constatées d’avance. Disons, une prime d’assurance concernant l’exercice à venir. Ou un abonnement à quelque chose.

N’oubliez pas : vous êtes un heureux compte de charges constatées d’avance. Visualisez la balance débitrice. Diminuez la étape par étape.

C’est facile, c’est beau :

Débitez… Créditez

Inspirez… Soufflez

Vous vous sentez bien

Débitez… profondément

Inspirez… profondément

Créditez… profondément

Soufflez… longuement

Vous êtes heureux.

La revue « Critical Perspective on Accounting » n’est peut– être pas la plus sexy du monde, mais depuis 1990 elle publie des articles de grande qualité portant sur tous les aspects  de la vie financière des entreprises et de leur environnement.  Elle s’intéresse aussi aux évolutions des métiers financiers ainsi qu’à certaines facettes de leur vie quotidienne.

Voici quelques années, elle a décidé d’offrir aussi un espace de parole libérée en publiant de temps à autre des poèmes écrits par des chercheurs et des praticiens de la comptabilité et du contrôle de gestion. On y trouve par exemple Numbers (les chiffres), Mr Selfish (Monsieur l’égoïste), Owed to Accounting (tribut à la compta), More cheese please (encore du fromage SVP) ou Mr Nobody (Monsieur Personne). Beaucoup de ces textes font référence à la solitude du financier ou aux difficultés de communication avec les services. Comme quoi créativité et sens artistique ne sont pas réservés  à la direction marketing !

Voici un extrait de « Numbers », que l’on doit à  Patricia W. Herczfeld :

‘You’re the one that’s good with numbers,

And you know they never lie. 

So I give my clients what they want : 

Facts on which the wealthy will rely. 

I call the troops together : ten little armed men, 

Soldiers trained to regroup in an instant. 

They march in rows evenly maintained 

Across twelve monthly columns 

While I drill them, maneuver them, 

Change the rules of the game, 

Turn a bloody loss into a year of gain.’

Source : NewCFO.